MOUZON Joseph, Henri

Né le 10 juin 1831 à Saverne (Alsace) ; demeurant à Paris, rue Le Regrattier (IVe arr.) ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il fit la campagne de Crimée au 85e régiment de ligne.
Pendant le 1er Siège, il fut sergent au 196e bataillon de la Garde nationale ; en mars 1871, il suivit son patron à Carrière-sous-Bois (?) mais, fin mars ou au début d’avril, à la suite d’une discussion avec la cuisinière, il revint à Paris et rentra à son ancien bataillon. Il obtint le grade d’officier (lieutenant ou sous-lieutenant ?) dans une compagnie de marche. On l’arrêta le 28 mai près du lac Saint-Fargeau ; il se trouvait avec son frère cadet qui appartenait à sa compagnie.
Il fut condamné, le 27 mars 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 30 août 1872, il opta pour la nationalité française à Roscanvel (Finistère) ; le 15 novembre 1872, il vit sa peine commuée en déportation simple, le 4 mars 1878, en sept ans de détention, et, le 15 janvier 1879, il obtint la remise du reste ; il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873, il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66898, notice MOUZON Joseph, Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/776. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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