Né le 13 août 1844 à Gespunsart (Ardennes) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; raffineur de sucre, « ou plutôt vagabond » ; condamné pour ce fait, en 1869, à Avesnes (Pas-de-Calais), à la maison de correction jusqu’à l’âge de dix-neuf ans. En 1866, il fut condamné à Épernay (Marne), à un an de prison pour vagabondage et escroquerie, à un mois à Saumur (Maine-et-Loire) pour le même motif ; en 1870, il fut condamné, à Paris, à trois mois de prison pour abus de confiance, et plus tard, en janvier 1872, à six mois de prison pour vagabondage.
Entre-temps, il avait été condamné, le 16 mai 1871, à Besançon (Doubs), devant un conseil de guerre, à deux ans de prison pour abus de confiance et, le 12 février 1872, à Paris, à la déportation simple, pour faits insurrectionnels. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Amnistié, il fut ramené par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/835. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.