Militant de l’AIT à Paris
Né à Vannes (Morbihan) le 16 novembre 1833, Jules Fleuri fut adopté le
18 février 1859 par Charles Joseph Munier et son épouse. Joséphine Thérèse Piogé. Il épousa le 12 avril 1859, à Joigny (Yonne), Marie Charlotte Héloïse Lerondeau avec qui il eut plusieurs enfants.
Installé à Paris, 32, rue Nollet (17e arr.), il était membre de la section Hôpital Saint-Louis de l’Association Internationale des Travailleurs. En juillet 1870, il signa le manifeste contre la guerre, adressé aux travailleurs de tous pays, (cf. Dict., t. IV, p. 56).
Volontaire aux bataillons de marche, sa mort place de l’Hôtel de Ville, lors de la manifestation du 22 janvier 1871 fut annoncée dans un article d’André Léo dans La République des travailleurs. « Se sentant mourir, il retira de sa poche son livret de l’Internationale » . Voir Pelletier.
Sa veuve se remaria le 15 février 1876 à Paris (3e arr.) avec Charles François Adrien Bardin.
SOURCES : (La République des Travailleurs, 29 janvier-5 février 1871, organe des sections Batignolles et Ternes de l’Internationale). – État-civil, recherches de Jean-Pierre Bonnet.