MURAT Jean

Né le 10 janvier 1833 à Labessette (Puy-de-Dôme) ; demeurant à Paris, 53, rue Daguerre (XIVe arr.) ; mineur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants ; il avait été condamné, le 5 mars 1864, à 50 f d’amende pour délit de chasse.
Ancien militaire, il appartint, après le 18 mars 1871, à la 1re compagnie de marche du 202e bataillon de la Garde nationale dont il avait fait partie pendant le 1er Siège. Il affirmait n’avoir pris part à aucune sortie ; il aurait fait le coup de feu, le 22 mai, de sa maison, 53, rue Daguerre, mais il nia ; on l’arrêta le 22 dans une cave rue Danville (?), dit-il.
Condamné, le 15 mars 1872, par le 3e conseil de guerre, à vingt ans de travaux forcés, il arriva à Nouméa le 24 octobre 1872. Il obtint remise de quatre ans le 14 février 1878, et du reste de sa peine le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66941, notice MURAT Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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