MURET Simon, Émile

Né le 29 mars 1847 à Nemours (Seine-et-Marne) ; demeurant à Vitry (Seine) ; charretier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été condamné le 7 mai 1867 à quinze jours de prison pour coups et blessures, et le 11 juillet 1868 à 16 f d’amende, également pour coups et blessures.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 18e bataillon de la Garde mobile de la Seine. Du 20 mars au 16 avril 1871, il travailla chez un sieur Bourgeois, puis il entra à la 4e compagnie de marche du 98e bataillon fédéré ; il occupa vingt-deux jours la redoute du Moulin-Saquet et le fort d’Ivry. Le 25 mai, il abandonna sa compagnie qui rentrait à Paris, et il se réfugia chez ses parents à Vitry, où on l’arrêta le lendemain.
Il fut condamné, le 6 juillet 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il fut assez bien noté en déportation ; il signait d’une croix. Le 24 janvier 1878, Muret vit sa peine commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66950, notice MURET Simon, Émile, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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