MUTTIN Jean, Louis

Né le 21 mai 1836 à Bourg-en-Bresse (Ain) ; graveur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Il avait servi au 3e et au 4e régiment d’infanterie de marine d’où il s’était retiré avec le grade de sergent.
Lieutenant, pendant le 1er Siège, au 57e bataillon de la Garde nationale et nommé capitaine le 7 mars 1871, il était un des délégués de son bataillon « et s’occupait beaucoup de politique ». Il continua son service sous la Commune de Paris et commanda même par intérim et durant une quinzaine de jours le 57e bataillon ; il occupa Asnières, puis fut envoyé à Neuilly ; blessé le 24 avril, il fut soigné à l’ambulance de Longchamp.
Le commissaire de police du quartier du Faubourg du Temple donna sur lui de mauvais renseignements, sans doute en raison de l’active sympathie de Muttin pour la Commune. Condamné, le 20 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, Muttin arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
Y a-t-il identité avec Muttin qui fit partie de la Commission exécutive provisoire de la Garde nationale élue le 3 mars 1871 ?

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article66966, notice MUTTIN Jean, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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