Né le 23 septembre 1849 à Doucy (Savoie) ; garçon marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était célibataire. Il fut condamné, le 25 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels. Le 9 août 1872, il écrivit au directeur du dépôt des déportés à Quélern, déclarant « ne point vouloir faire de recours en grâce » et ne reconnaissant pas celui qui pourrait être fait ultérieurement en sa faveur. Il sollicita cependant sa grâce, sans bassesse d’ailleurs, le 29 septembre 1876 ; à l’île des Pins, il avait une « bonne conduite [...], bonne moralité » et cultivait bien sa concession. Il obtint en 1877 la remise de sa peine sous condition de résidence ; il mourut à Nouméa le 1er janvier 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.