Né le 8 septembre 1833 à Voray-sur-l’Ognon (Haute-Saône) ; demeurant à Paris ; manouvrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était célibataire. Il avait subi, en 1853 et 1865, deux condamnations à quatre mois et à un an de prison pour vol ; toutefois, les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas mauvais.
Il servit au fort de l’Est pendant le 1er Siège, comme artilleur de la garde mobile ; licencié le 6 mars 1871, il s’engagea, vers le 1er avril, à la 3e compagnie de marche du 27e bataillon de la Garde nationale ; le 9 ou le 10, il alla à Neuilly. Vers le 9 mai, il fut envoyé à la porte Bineau où il resta jusqu’au 21 ; après une permission de 24 h, il rejoignit son bataillon le 23 mai à la porte Bineau, puis, ce même jour, regagna son domicile. Il y fut arrêté le 27, puis condamné le 3 mars 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il mourut le 26 juin 1876 à l’île des Pins.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et H colonies 94.