MICHAUD Aristide

Fils d’un ouvrier agricole (cultivateur sur l’acte de naissance), Aristide Michaud se maria en 1912 à Paris (XVIIe arr.), puis en 1923 à Niort. Cheminot à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), il fut un des créateurs de la section communiste locale après le congrès de Tours (décembre 1920). Une photographie prise en 1921 le montrait en bonne place parmi une douzaine de militants locaux, tandis que sa compagne Georgette tenait un drapeau rouge portant l’inscription : « Parti socialiste SFIC Section de Saint-Germain-en-Laye. »
Muté à Niort, il était en septembre 1924 secrétaire du syndicat unitaire des cheminots et, en 1926, secrétaire adjoint de l’Union locale des syndicats unitaires. Au début de 1927, il assurait le secrétariat de l’UL qu’il représenta au congrès national de Bordeaux (septembre 1927).
Dès 1931, Aristide Michaud participa à des réunions ayant pour objet la fusion des syndicats CGT et CGTU. En décembre 1935, les cheminots CGT-CGTU formèrent un syndicat unifié dans les Deux-Sèvres : le syndicat des travailleurs des chemins de fer de Niort et environs dont Pierre Leroy fut le secrétaire général et Aristide Michaud l’archiviste.
Aristide Michaud fut également l’un des dirigeants du comité départemental du Secours rouge international au milieu des années trente et l’organisateur d’un cabaret, dans les locaux de la Bourse du Travail, où étaient montées des pièces de théâtre militantes.