Né le 9 juillet 1851 à Paris ; y demeurant, 133, rue Marcadet, (XVIIIe arr.) ; sculpteur-ornemaniste ; communard.
Il était célibataire. Sous la Commune de Paris, il était commissaire de police du quartier des Grandes-Carrières, XVIIIe arr., et délégué civil ; secrétaire de Le Moussu, il empêcha qu’on dise la messe de Pâques à Notre-Dame-de-Lorette.
Il fut condamné par contumace, le 15 janvier 1873, par le 17e conseil de guerre, à la peine de mort.
Nepveu, venant de Paris, arriva à Bruxelles le 8 juin 1872 ; il s’y fixa et fut tour à tour garçon de café, marchand de vins, maître d’hôtel. Il se rendit coupable de nombreux délits de droit commun, ce qui lui valut finalement son expulsion en 1879.
Il écrivit une lettre qui fut publiée dans Le Cri du Peuple du 2 avril 1884, qu’il signait « L. Nepveu, 199, faubourg Saint-Martin ».
SOURCES :Arch. Min. Guerre, 17e conseil (n° 703). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Royaume Belgique, 4e section, police des étrangers, n° 253022 (recherches de F. Sartorius). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Note de J. Chuzeville.