Né le 10 septembre 1819 à Rochefort-en-Terre, arr. de Vannes (Morbihan) ; demeurant à Paris ; mécanicien ; communard.
Il était marié, père de quatre enfants. Il avait fait un congé au 55e régiment de ligne ; libéré en 1847, il était, dit-il, caporal.
Pendant le 1er Siège, il appartint comme sergent à une compagnie de marche du 133e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris ; il passa quelques jours aux bastions et au fort d’Ivry ; le 2 avril 1871, il était à Châtillon. Il aurait arraché ses galons de sergent pour ne pas se battre contre l’armée ; il fut fait prisonnier peu après.
Sa femme était dans un asile d’aliénés ; son fils aîné avait la charge de ses trois frères et sœur en bas âge, tous vivant de la charité publique. Condamné, le 21 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la surveillance à vie, il obtint la remise du reste de sa peine le 27 novembre 1872, la privation des droits civiques étant maintenue.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/765.