NEVEU Augustin, Edmond

Né le 9 juillet 1840 à Saint-Denis-le-Thiboult (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; ouvrier-faïencier ; communard, mort en 1874 sur le bateau qui l’emmenait en déportation.

Il était célibataire, père de deux enfants. On dit plus tard qu’il aurait donné de fausses indications sur le lieu de sa naissance, mais ne paraissait pas avoir d’antécédents judiciaires.
Il avait servi dans la Garde nationale pendant le 1er Siège et, après le 18 mars 1871, fit partie d’une compagnie de marche du 205e bataillon où il aurait été sous-lieutenant ; blessé le 3 avril au fort d’Issy, il reçut de la mairie du IIIe arr. de Paris, à la date du 12 mai 1871, la somme de 25 f au titre de secours en argent aux blessés (Voir Abadie).
Il fut arrêté à l’ambulance de la place Vendôme et condamné, le 3 février 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple. Neveu mourut sur la Virginie (10e convoi de déportés) pendant le voyage à destination de la Nouvelle-Calédonie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67074, notice NEVEU Augustin, Edmond, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/803. — J.O. Commune, 21 mai 1871, et Murailles... 1871, op. cit., p. 540. — Écrou du dépôt de Quélern (AD29, 2 Y 600). — Philippe Venault et Philippe Blon, Souvenirs amers. Mémoires de François Camille Cron (1836-1902), déporté de la Commune en Nouvelle-Calédonie, Paris, Mercure de France, 1989, p. 109. — Note de Jean-Claude Farcy.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable