NEVEUX Désiré, Louis, Théodore

Il était marié, père de deux enfants ; secrétaire de la mairie du XIIIe arr. de Paris durant la Commune ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs et du Club démocrate socialiste du XIIIe arr. qui adhéra en bloc à l’Internationale le 25 novembre 1870 (cf. Dict., t. IV, p. 50).
Son dernier domicile connu avant 1871 était, 14, rue du Moulin-des-Prés, et 3, impasse Baudricourt, à Paris, XIIIe arr.
Par contumace le 4e conseil de guerre condamna Neveux le 21 juillet 1874, à vingt ans de travaux forcés, vingt ans de surveillance et 5 000 f d’amende.
Réfugié à Bruxelles, il fit partie des sociétés « La Marmite sociale » et le « Prêt mutuel ». Le 1er mars 1872, il fut condamné à un mois de prison pour usage de faux noms.
Il quitta alors la Belgique pour Londres. Il y adhéra à la section fédéraliste française de 1871 de l’AIT. Franc-Maçon, il fut affilié à la loge révolutionnaire « la Fédération » fondée par Vésinier et Landeck en mai 1872.
Il tenta ensuite de revenir en Belgique, où il arriva le 11 septembre 1874. Il s’installa à Saint-Josse-ten-Noode. Toutefois un arrêté d’expulsion fut pris à son encontre le 24 novembre 1875. Il ne fut sans doute pas mis immédiatement à exécution, puisque Neveux ne quitta la Belgique que le 28 février 1877 à destination de Metz. Il fut gracié le 5 juin 1879.