NICOLAS Martin

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était simple garde au 168e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Il fit une sortie au pont de Neuilly le 6 avril 1871 ; le 16 mai, il se trouvait porte de la Muette ; le 28 mai, il fut fait prisonnier porte de Romainville.
D’après la police, il avait une conduite « assez équivoque » et aurait participé aux pillages dans Neuilly ; il produisit plusieurs certificats favorables de ses anciens patrons qui avaient l’intention de lui donner du travail dès qu’il serait en liberté. Condamné, le 16 mai 1872, par le 8e conseil de guerre, à trois ans de détention et à cinq ans de surveillance, il obtint la remise du reste de sa peine le 9 octobre 1872, mais les cinq ans de privation des droits civiques furent maintenus.