NICOLLE Augustin, Joseph

Né le 2 mai 1838 à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Né à Paris ; y demeurant, 108, rue Château-des-Rentiers, (XIIIe arr.) ; marié, père de deux enfants. Il avait servi treize mois au 18e régiment d’infanterie ; il passa, le 25 juillet 1860, dans une réserve comme soutien de famille.
Pendant le 1er Siège, il fit partie d’une compagnie sédentaire du 120e bataillon de la Garde nationale ; au moment de l’armistice, il était adjudant ; le 3 mars 1871, il était capitaine. Vers le 10 mai, il prit le commandement de la 1re compagnie de marche du bataillon passé à la Commune ; le 18 mai les quatre compagnies de marche ayant à leur tête Léo Melliet, membre de la Commune, et Serizier, chef de la XIIIe légion, se rendirent au couvent des Dominicains d’Arcueil et arrêtèrent les religieux qui furent conduits au fort de Bicêtre par la 4e compagnie. Nicolle resta à Arcueil avec sa compagnie jusqu’à l’entrée des troupes ; il se rendit le 25 mai avec environ 400 fédérés.
Il avait une conduite équivoque, d’après la police (sympathies pour la Commune ?) mais était bon ouvrier. Il fut condamné, le 16 novembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée le 11 janvier 1878 en déportation simple ; il fut bien noté en déportation. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67117, notice NICOLLE Augustin, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016. — Note de Louis Bretonnière.

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