NIÉMERS Charles

Ouvrier bijoutier ; adhérent de l’AIT ; communard.

Niémers vivait en exil à Londres au début des années 1860. Franc-Maçon, il appartenait à la loge des « Philadelphes », dont on sait le rôle qu’elle joua dans la fondation de la Première Internationale. Il en fut même durant quelque temps le Vénérable, avant d’être remplacé par Pierre Simard en 1866.

De retour à Paris à la fin de l’Empire, il appartint à l’Internationale : section sociale du Quartier des Écoles — voir Dict., t. IV, p. 63.
Pendant la Commune, il s’occupa des questions d’enseignement. Il fut condamné par contumace (Arch. PPo., listes de contumaces).
Réfugié à Londres, il fit partie de la section fédéraliste française de 1871 puis de la « section parisienne de 1872 » (cf. Dict., t. IV, pp. 78-79).

Se confond-il avec Neemeier ?

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67130, notice NIÉMERS Charles, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 mars 2020.

SOURCE : André Combes, « Des Origines du Rite de Memphis à la Grande Loge des Philadelphes, 1838-1870 », Chroniques d’histoire maçonnique, n°34, 1985. — Notes de M. Cordillot.

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