Né le 8 mars 1831 à Conce-la-Granville [?] (Ardennes) ; demeurant à Paris, rue d’Allemagne (XIXe arr.) ; cloutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants ; il aurait été condamné, en 1869, à un mois de prison pour cris séditieux.
Sous la Commune de Paris il était simple garde au 197e bataillon, mais aurait continué à travailler : il produisit un certificat de travail du 15 avril 1868 au 8 juin 1871, date de son arrestation, mais on ne savait pas exactement ce qu’il avait fait durant le mois de mai.
Condamné, le 28 mars 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.