NOËL Léon

Né le 14 décembre 1842 à Valenciennes (Nord) ; demeurant à Paris ; comptable ; communard.

Marié, père de deux enfants, il vivait en concubinage avec une nommée Arvier (également arrêtée, mais non condamnée, semble-t-il) ; séparé de fait de sa femme.
Adjudant au 245e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il refusa, après le 18 mars 1871, de servir la Commune, démissionna, et travailla chez un courtier en commerce jusqu’au 22 avril ; il accepta alors d’être le secrétaire particulier de Lucas, chef de cabinet du délégué au ministère de l’Intérieur. Le 22 mai, il fit porter deux sacs chez une dame Barbier, puis gagna son domicile. On l’arrêta le lendemain ; les sacs contenaient notamment pour 500 000 f de valeurs au porteur ; ils étaient destinés, dit-il, au secrétaire général Lefèvre-Roncier et à Lucas ; il n’aurait pas su ce qu’ils contenaient.
D’après un certificat médical, Noël faisait un ramollissement cérébral. Condamné, le 5 février 1872, par le 9e conseil de guerre à cinq ans de prison, dix ans de privation des droits civiques et dix ans de surveillance, il obtint une remise d’un an le 16 novembre 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67174, notice NOËL Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 mars 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/742.

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