NOLIN Auguste, Joseph

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fit partie des Éclaireurs de la Garde nationale, puis du 8e bataillon des mobiles de la Seine ; licencié quelques jours avant le 18 mars 1871, sans ouvrage, il fit quelque temps comme remplaçant le service d’un garde du 169e bataillon ; au début d’avril, il reçut l’ordre de cesser son service de remplacement et entra à la 2e compagnie de marche du 64e bataillon ; il serait resté chez lui du 21 au 23 mai. Il sortit pour acheter du tabac, dit-il, et fut blessé près du théâtre de Montmartre, non loin de chez lui.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient bons. Condamné, le 23 mai 1872, par le 20e conseil de guerre, à trois ans de prison et à cinq ans de surveillance, il vit les cinq ans de surveillance commués le 8 octobre 1872, en cinq ans de privation des droits civiques, la peine de prison étant maintenue.