Né le 8 septembre 1826 à Amiens (Somme) ; demeurant à Paris, rue de l’Université (VIIe arr.) ; sellier ; communard.
Il était marié, père d’un enfant légitime. Séparé de sa femme depuis 1848, il avait été condamné en 1849 à huit mois de prison et 100 f d’amende pour complicité d’adultère ; depuis, il avait vécu en concubinage : il « a eu six enfants de ses relations illégitimes avec deux femmes dont l’une est décédée en 1861 ».
Au moment de l’insurrection, il appartenait au 15e bataillon de la Garde nationale, puis le bataillon fut licencié ; Nollent entra alors comme simple garde au 105e bataillon fédéré, dans une compagnie sédentaire, dit-il. Le 12 mai 1871, il rentra chez lui, malade, et n’en sortit plus (il produisit à ce sujet des attestations), mais la police prétendit qu’il avait constamment marché.
Ses anciens patrons s’engagèrent à le reprendre. Il fut condamné, le 7 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à un an de prison et à cinq ans de surveillance.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/759.