NORMAND Paul

Né le 15 février 1843 à Paris ; serrurier ; communard.

Il était célibataire. Il avait subi avant 1870 une condamnation à quinze jours de prison pour vagabondage. D’après une notice individuelle de Belle-Île-en-Mer du 16 juillet 1876, il avait été condamné sept fois de 1855 à 1869 : séjour en maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans pour escroquerie ; puis pour mendicité, vagabondage, rébellion, escroquerie, peines variant de quinze jours à trois mois de prison ; enfin, pour vol, six mois de prison le 6 mars 1862.

Engagé volontaire dans les fusiliers marins, pour la durée de la guerre, puis libéré, il se fit incorporer, dans le courant d’avril 1871, à la 4e compagnie de marche du 259e bataillon fédéré. Il fut nommé caporal, puis blessé le 11 mai et soigné à l’ambulance des Champs-Élysées. Fait prisonnier le 23 mai, il fut condamné, le 22 mars 1872, par le 25e conseil de guerre, à cinq ans de détention.
En prison, il fut atteint de « paralysie incomplète des membres inférieurs » (myélite chronique), dont on ne pouvait espérer la guérison (rapport du médecin, 20 avril 1876) ; il obtint la remise du reste de sa peine, sans surveillance, le 24 juillet 1876.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67211, notice NORMAND Paul, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 mars 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/787, n° 993 S 73.

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