NOTAT Étienne, Hilaire

Né le 14 janvier 1821 à Maisoncelles (Haute-Marne) ; demeurant en dernier lieu à Issy (Seine) ; scieur de bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné, en 1839, par la cour d’assises de la Marne, à deux ans de prison pour vol qualifié ; en 1847, par un tribunal militaire, à trois ans de prison pour vol également (aveu ; ce jugement ne figure pas sur un extrait du casier), et, en 1852, à trois ans de prison et à cinq ans de surveillance pour escroquerie et vol.

Ancien militaire, il servit comme lieutenant au 133e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège ; après l’armistice, il reprit son métier de scieur à la mécanique dans une fabrique d’orgues à Ivry. Sans travail, il rentra à son ancien bataillon ; nommé capitaine dans une compagnie sédentaire, il commanda par intérim le 133e bataillon fédéré ; il n’avait toutefois pas combattu, semble-t-il.
Après la Commune, il reprit son travail à Ivry. Condamné, le 1er août 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il obtint la remise de sa peine le 11 janvier 1878 ; le 11 novembre de la même année, l’obligation de résider fut levée et Notat rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67220, notice NOTAT Étienne, Hilaire, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 26 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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