Né le 4 avril 1835 à Nantes (Loire-Inférieure) ; demeurant à Paris, rue Josselin (?) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné le 8 avril 1863, à Nantes, à 24 heures de prison pour vol de balles de plomb, le 10 décembre 1863, à Cholet (Maine-et-Loire), à quinze jours de prison pour vagabondage et le 10 décembre 1864, toujours à Cholet, à deux mois de prison pour bris de clôture, outrage à agent et outrage public à la pudeur.
Après le 18 mars 1871, il s’enrôla au 261e bataillon de la Garde nationale ; il fut blessé le 23 mai à la barricade du boulevard Ornano (XVIIIe arr.). Il aurait pris le nom de Louvel au début de l’instruction « en vue de cacher ses antécédents ».
Condamné, le 15 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.