ODEND’HAL François

Né le 21 août 1828 à Saint-Avold (Moselle) ; cardeur de crin ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

François Odend’hal avait servi au 70e régiment d’infanterie de ligne et avait été libéré en 1863 avec le grade de sergent, après avoir obtenu « une épinglette d’honneur ». Domicilié à Aubervilliers, il travailla aux Magasins généraux (Pont de Flandres) jusqu’en mai 1870.
Il s’enrôla volontairement le 11 mai 1871 dans le bataillon du Père Duchesne et remplit les fonctions de sergent jusqu’à la fin de la Commune de Paris. Les Prussiens le firent prisonnier au moment où il cherchait à fuir par la porte du Pré-Saint-Gervais.
D’après le commissaire de police d’Aubervilliers, les renseignements recueillis sur son compte étaient bons. Il subit deux interrogatoires, le 8 août 1871, devant le 4e conseil de guerre sur le ponton Le Bayyard et le 19 décembre 1871 à Saint-Cloud. Condamné, le 5 janvier 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 12 juillet 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 20 août 1878, et il fut rapatrié par la Loire.

François Odend’hal était marié et père de deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67251, notice ODEND'HAL François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et BB 27. — Eric Lebouteiller, "Interrogatoires et jugement d’un anonyme de la Commune", La Commune, n°77, 2919, trimestre 1 (publie une partie de ses interrogatoires). — Note de Louis Bretonnière.

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