Né le 26 mars 1840 à La Brulatte (Mayenne) ; demeurant à Paris ; charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi avant 1870 trois condamnations, dont deux pour outrages aux agents et une pour le même motif, mais avec coups et cris séditieux.
Il servit dans l’artillerie fédérée. Il fut fait prisonnier le 22 mai 1871 à l’ambulance du Palais de l’Industrie, où il avait été transporté à la suite d’une blessure reçue, en se promenant, dit-il, près de la porte de Versailles. Il nia avoir servi la Commune.
Condamné, le 15 mai 1872, par le 11e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il vit sa peine commuée le 14 décembre 1872 en déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Le 26 avril 1879, il obtint la remise du reste de sa condamnation et rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.