OLIVIER Edmond, François

Né le 7 avril 1834 à Paris ; y demeurant ; homme de peine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Ancien caporal d’infanterie de marine, il appartint, pendant le 1er Siège, à la 3e compagnie de marche du 71e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871 et fut nommé sergent le 28 avril. Il n’aurait assisté qu’à une sortie : celle d’Issy, le 12 mai ; le soir même, il aurait abandonné sa compagnie et serait rentré à Paris. Il affirma n’avoir plus fait de service jusqu’au moment de l’entrée des troupes ; il rejoignit son bataillon dans la nuit du 21 au 22 mai, mais regagna aussitôt après son domicile. Des témoins affirmèrent au contraire qu’il avait combattu.
Il fut condamné, le 13 février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Un rapport sans date de Nouvelle-Calédonie, antérieur à 1875, précise à son sujet : il est employé à l’hôpital ; bonnes notes ; il « a deux jeunes enfants en France qui viennent de perdre leur mère ». Le 22 novembre 1875, il vit sa peine commuée en déportation simple, puis remise le 11 août 1877 sous condition de résidence ; le 16 mai 1878, l’obligation de résider fut levée ; il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67282, notice OLIVIER Edmond, François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 mars 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756 et BB 27.

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