Né le 29 avril 1850 à Imling (Moselle, Lorraine) ; lithographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Fils d’Ignace Oppenheim et de J. Gothon (?), Joseph Oppenheim était lithographe.
Il était célibataire.
En 1868, il fit un congé au 25e régiment de ligne. En 1870, il quitta l’armée des Vosges, devint lieutenant des Francs-Tireurs d’Oran et chef de la place d’Autun.
Oppenheim fut condamné, le 27 avril 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels. Il ne renia pas ses actes — sans pourtant s’en glorifier. Le 30 janvier 1877, sa peine lui fut remise, mais avec obligation de résidence en Nouvelle-Calédonie ; il obtint cependant, le 7 juillet 1878, l’autorisation de se rendre en Australie, puis gagna Londres.
En 1883, n’ayant pu obtenir un emploi au ministère des Colonies, il demanda, à cause du climat, à regagner la Nouvelle-Calédonie où il devint commis aux écritures ; pendant sa déportation il avait travaillé huit ans comme chef comptable, à Nouméa.
Se confond-il avec le précédent ?
SOURCES : ANOM registre matricule H3365 [en ligne]. - Arch. Nat., BB 24/827, n° 10473, S 76, et H colonies 94. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.