OPPENHEIM Joseph

Né le 29 avril 1850 à Imling (Moselle, Lorraine) ; lithographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Fils d’Ignace Oppenheim et de J. Gothon (?), Joseph Oppenheim était lithographe.
Il était célibataire.
En 1868, il fit un congé au 25e régiment de ligne. En 1870, il quitta l’armée des Vosges, devint lieutenant des Francs-Tireurs d’Oran et chef de la place d’Autun. Joseph Oppenheim habitait à Paris au 12 de la rue Maubuée (quartier Saint-Merri, IVe arr.).

Capitaine de la 1re compagnie du bataillon des Défenseurs de la République, dits Turcos de la Commune, il ne put se présenter au combat à Issy les 29-30 avril 1871, « sous la défense expresse du chef de corps et du docteur ». Voir Naze (J.O. Commune, 2 mai 1871). Il fut arrêté le 29 mai 1871.
Oppenheim fut condamné, le 27 avril 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels. Il ne renia pas ses actes — sans pourtant s’en glorifier. Le 30 janvier 1877, sa peine lui fut remise, mais avec obligation de résidence en Nouvelle-Calédonie ; il obtint cependant, le 7 juillet 1878, l’autorisation de se rendre en Australie, puis gagna Londres.

En 1883, n’ayant pu obtenir un emploi au ministère des Colonies, il demanda, à cause du climat, à regagner la Nouvelle-Calédonie où il devint commis aux écritures ; pendant sa déportation il avait travaillé huit ans comme chef comptable, à Nouméa.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67309, notice OPPENHEIM Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 août 2022.

SOURCES : ANOM registre matricule H3365 [en ligne]. - Arch. Nat., BB 24/827, n° 10473, S 76, et H colonies 94. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.

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