Né le 3 août 1828 à Brauvilliers (Meuse) ; demeurant à Paris, 60, rue d’Allemagne (XIXe arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Ancien militaire, il avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était capitaine à la 8e compagnie sédentaire du 164e bataillon de la Garde nationale, et continua son service sous la Commune de Paris ; on l’arrêta le 17 juin 1871.
Il était séparé de sa femme depuis une dizaine d’années et vivait en concubinage ; c’était un habitué des clubs. Il fut condamné, le 4 décembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 15 janvier 1879, en déportation simple ; il obtint la remise de sa peine le 27 novembre 1879 et rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/783. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.