Né le 22 janvier 1843 à Rouen (Seine-Inférieure) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire, et le frère de Jules Orenge. De 1863 au 24 juillet 1868, il avait subi huit condamnations, dont quatre pour vagabondage (une à trois mois de prison et deux ans de surveillance) et quatre pour rupture de ban (de quinze jours à six mois de prison).
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 1er bataillon de la garde mobile de la Seine comme engagé volontaire ; licencié vers le 5 ou 6 mars 1871, il servit, sous la Commune de Paris, dans le 27e bataillon de la Garde nationale ; il aurait été incorporé seulement le 6 ou le 7 mai, à ce qu’il prétendait. Dans les derniers jours de la lutte, il sortit par la porte de Romainville et les Prussiens le firent prisonnier.
Condamné, le 23 décembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.