Né le 8 avril 1838 à Saint-Flour (Cantal) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Garde au 239e bataillon fédéré en 1871, il fut condamné, le 1er décembre 1871, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en sept ans de prison en 1877 et il rentra par le Tage ; à Belle-Île, il fut atteint de phtisie ; en 1878, il obtint la remise du reste de sa condamnation.
SOURCES : Arch. Nat., BB 27. — Note de Louis Bretonnière.