Né le 18 septembre 1839 à Paris ; y demeurant, 16, rue Lecourbe (XVe arr.) ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 4e compagnie de marche du 156e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris. Arrêté le 27 mai 1871 par les Prussiens porte de Romainville, il fut condamné, le 20 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, peine commuée le 9 décembre 1872 en déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise pleine et entière de sa condamnation le 31 décembre 1878 et rentra en 1879 par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.