Né le 15 mai 1824 à Saint-Avit (Loir-et-Cher) ; garçon de magasin ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; il avait été condamné en 1864 à cinq ans de réclusion pour attentat à la pudeur.
Pendant le Siège et sous la Commune de Paris, il servit comme garde dans une compagnie sédentaire du 249e bataillon. Blessé au bras le 22 mai 1871, rue de Rennes, VIe arr., et soigné à l’ambulance Saint-Sulpice, il fut fait prisonnier le 1er juin.
Condamné, le 11 juin 1872, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.