Né le 17 février 1841 à Provins (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 45 bis, rue de la Butte-aux-Cailles (XIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père d’un enfant. Il avait subi trois condamnations, dont deux pour vol et une pour abus de confiance. Il vivait en concubinage.
Sapeur au 177e bataillon pendant le 1er Siège, il continua son service après le 18 mars 1871 et fut nommé sergent à la 2e compagnie de marche. Il prétendit n’avoir fait aucun service après le 16 avril, à cause d’une foulure au poignet droit.
Arrêté le 24 juin 1871, il fut condamné, le 4 mai 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.