PAILLAYRE Jules, Ferdinand

Il était célibataire ; soldat au 88e régiment de marche. Ce régiment fut envoyé, le 18 mars 1871, aux Buttes-Montmartre pour assurer l’enlèvement des canons. Un certain nombre de soldats, dont Paillayre, passèrent aux insurgés. Incorporé au 142e bataillon de la Garde nationale, dans une compagnie sédentaire, puis dans une compagnie de marche, il cessa tout service à partir du 10 ou du 12 mai.
Arrêté le 22 mai, boulevard de Clichy, chez un marchand de vins, il fut condamné, le 17 octobre 1871, par le 2e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la dégradation militaire, peine commuée le 7 novembre 1873 en trois ans de prison, avec privation des droits civiques et dispense de surveillance.