Né le 13 août 1827 à Saint-Martin-de-Bréthencourt (Seine-et-Oise, Yvelines) ; employé de commerce ; communard.
Alphonse Paillet habitait à Paris au 7 de la rue Daviel (quartier Maison-Blanche, XIIIe arr.). Il était veuf, père d’un enfant. Antérieurement à la Commune — sans précision de date — Paillet avait été condamné à Paris, à Senlis et à Rambouillet « pour abus de confiance, filouterie et escroquerie ».
Sous la Commune de Paris, il exerça les fonctions de percepteur des contributions dans le IXe arr. et il reçut en cette qualité une somme de plus de 30 000 f « qu’il prétend avoir versée jour par jour au ministère des Finances ».
Il fut condamné, le 16 août 1871, à deux ans de prison, pour usurpation de fonctions.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770, n° 8769, état n° 2 du 23 mai 1872. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.