Né le 23 décembre 1852 à Landreville (Aube) ; tailleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Au procès qui lui fut fait après la Commune devant le 13e conseil de guerre, « il affirme hautement son dévouement à la Commune » et fut condamné le 7 février 1872 à la déportation simple.
Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en huit ans de détention en 1877. Ramené par le Tage, il fut transféré le 9 octobre 1877 à Belle-Ile, puis amnistié en 1879.
Il était célibataire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/827 et H colonies 94. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.