PAMPIN Léon, Ange

Né le 10 mai 1851 à Paris ; y demeurant, 92, rue Monge (Ve arr.) ; corroyeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il fut clairon dans une compagnie du 163e bataillon de la Garde nationale ; il avait fait partie, les derniers temps, d’une compagnie de marche. Son père, garde au 60e bataillon fédéré, fut tué le 23 mai 1871 par un éclat d’obus derrière la barricade du Panthéon. On arrêta Pampin le 23 juin.
Sa mère resta avec trois enfants à charge, dont un, qui était paralysé et aveugle, fut placé à Bicêtre. Il fut condamné, le 8 avril 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple ; bien noté en Nouvelle-Calédonie, il vit sa peine commuée le 22 juillet 1876, en cinq ans de prison, avec dispense de la surveillance. Il fut libéré le 8 avril 1877, et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67466, notice PAMPIN Léon, Ange, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et BB 27.

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