Né le 21 octobre 1838 à Montargis (Loiret) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Eugène Papault était marié. Ancien soldat du 30e régiment de ligne, il avait abandonné sa femme en 1866 pour venir à Paris vivre « avec une fille de mauvaise vie ».
Sergent, pendant le 1er Siège, au 156e bataillon de la Garde nationale, il fut élu sous-lieutenant dans le courant d’avril 1871. Fait prisonnier le 28 mai, porte de Romainville, par les Prussiens, il fut condamné, le 16 octobre 1873, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée le 24 juillet 1876 en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il serait pourtant arrivé à Nouméa le 2 novembre 1872. Il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/798 et H colonies 94. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.