Né le 19 juin 1836 à Paris ; journalier ; communard.
Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il servit comme simple garde à la 5e compagnie de marche du 82e bataillon et participa au combat de Buzenval. Après l’armistice, il entra comme ouvrier à l’usine Cail, où il était employé avant le Siège : il y travailla jusqu’au 13 avril 1871, date de la fermeture des ateliers ; il fut incorporé alors dans la 1re compagnie de marche du 82e bataillon fédéré ; le 15 avril, il alla à Asnières et revint à Paris à la fin du mois. Lors de l’entrée des troupes, ce bataillon se retira place Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.) et se rendit.
Parent avait une conduite peu régulière et vivait en concubinage, dit le commissaire de police du XVe arr. Condamné, le 8 avril 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée en cinq ans de détention le 5 juin 1872. Détenu à Belle-Île, selon l’administration, il se conduisit bien (1874-1875).
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/744.