PARIGOT Eugène, Étienne

Né le 18 janvier 1832 à Troyes (Aube) ; demeurant à Paris ; bonnetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Le 29 août 1862, il avait été condamné à 25 f d’amende pour colportage de brochures sans autorisation. Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas satisfaisants (selon la police) : il était signalé comme un partisan très exalté de la Commune.
Il appartint au 59e bataillon fédéré, il alla à Issy vers le 8 ou 10 mai 1871 et y resta deux jours. Le 24 mai, il revint des barricades de la rue Monge, Ve arr., portant une bombe à pétrole, mais nia avoir voulu en faire usage ; il avait combattu aux barricades jusqu’à la fin, d’après des témoins.
Arrêté le 27 juin, après avoir changé de logement, il fut condamné, le 14 novembre 1871, par le 11e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 25 juin 1879, en cinq ans de bannissement, puis remise le 27 novembre 1879 ; il rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67533, notice PARIGOT Eugène, Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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