Né le 25 avril 1839 à Châteaudun (Eure-et-Loir) ; demeurant à Paris ; ouvrier en cannes ; communard.
Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations : l’une, le 1er avril 1859, à six jours de prison pour coups volontaires, l’autre, le 17 mars 1870, à quinze jours de prison pour rébellion.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 216e bataillon de la Garde nationale, composé des ouvriers de l’usine à gaz de la Villette, où il était alors employé ; après l’armistice, il continua à travailler dans cette usine et la quitta le 22 mars 1871, pour reprendre son métier de fabricant de cannes chez le sieur Chaufour. L’atelier ayant fermé le 5 ou le 6 avril, Pasteau s’engagea dans la 4e compagnie de marche du 239e bataillon fédéré ; le 12 avril, il alla au fort de Bicêtre et y resta dix-sept jours ; fin avril, il alla au fort d’Ivry ; il aurait été cuisinier de sa compagnie ; il rentra à Paris le 25 mai.
Fait prisonnier le 28 mai près de l’église Saint-Ambroise, XIe arr., il fut condamné, le 21 mai 1872, par le 20e conseil de guerre, à treize mois de prison.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761.