Né le 8 avril 1851 à La Chapelle-Saint-Martial (Creuse) ; demeurant à Paris ; imprimeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Garde mobile au 12e bataillon de la Seine, pendant le 1er Siège, il fut licencié le 18 mars 1871 ; le 15 avril, il s’enrôla dans la 2e compagnie de marche du 248e bataillon fédéré ; arrêté le 28 mai à Ménilmontant, XXe arr., il fut condamné, le 13 avril 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple.
Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée le 14 février 1877 en huit ans de détention et remise le 12 décembre 1878 ; il était rentré en 1877 par le Tage.
Était-il parent de Patisson François ? Voir ce nom.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.