PATRY René

Né le 26 avril 1830 à Bagneux (Maine-et-Loire) ; demeurant à Paris, rue du Faubourg-du-Temple ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Il avait subi six condamnations correctionnelles (deux à l’amende, 16 f, et quatre à la prison, de quinze jours à trois mois) pour coups et blessures, outrages et menaces envers magistrat, rébellion envers agents et injures publiques à particulier.

Pendant le 1er Siège, il appartint au 186e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris dans une compagnie sédentaire, paraît-il.
Il fut condamné, le 5 avril 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Détenu un temps à l’île d’Oléron, il fut noté pour son indiscipline. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 29 mai 1879, sa peine fut commuée en dix ans de bannissement ; remise du reste lui fut faite le 27 novembre 1879 ; il rentra par la Creuse.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67645, notice PATRY René, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 7 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770, île d’Oléron, 14 septembre 1872 et BB 24/776. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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