Né le 16 janvier 1834 à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié. De 1859 à 1870, il avait subi trois condamnations pour filouterie, abus de confiance et vol (six mois, trois mois et quatre mois de prison). Il avait encouru une autre condamnation durant le Siège pour détournement de solde (trois années de prison par conseil de guerre le 2 janvier 1871). Il était alors sergent au 129e bataillon de la Garde nationale.
Libéré de prison le 18 mars 1871, il servit la Commune de Paris comme garde, toujours dans le même bataillon et fut condamné, le 8 mars 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Amnistié, il fut rapatrié par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/828, S 76, n° 11425. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.