PAUPARDIN Jean-Baptiste, Henri

Né le 1er août 1829 à Grenoble (Isère) ; demeurant à Paris ; entrepreneur de menuiserie ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Le 19 janvier 1853, il était déclaré en faillite par le tribunal de commerce de Melun (Seine-et-Marne), et, en 1855, il subit une condamnation, à Paris, à six jours de prison pour voies de fait envers un agent.

Capitaine en 1870 au 64e bataillon de la Garde nationale, il conserva ce grade sous la Commune de Paris et remplit les fonctions de capitaine d’armement et d’habillement ; il refusa le grade de commandant, mais en remplit cependant les fonctions quand Arnold devint membre de la Commune ; le 4 mai 1871, il était blessé à Issy ; il rentra chez lui et fut arrêté le 25 mai.
Condamné, le 25 octobre 1871, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.

Est-il resté sur place, ou est-il plus tard revenu en Nouvelle-Calédonie ? Il mourut en tout cas à Nouméa, le 8 novembre 1900.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article67682, notice PAUPARDIN Jean-Baptiste, Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 avril 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/732. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.

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