MIRABEL Henri

Fils d’un cultivateur, Henri Mirabel entra à la Compagnie du PLM et fut affecté au Teil (Ardèche) comme chef de train. Il adhéra au syndicat, y exerça diverses responsabilités et participa à tous les mouvements, notamment à ceux de 1920. En décembre 1924, l’assemblée générale du syndicat CGTU des cheminots s’était choisi pour responsables : Charles Ribon comme secrétaire général, Fernand Deliage comme secrétaire général adjoint, Émile Issartel comme trésorier général et Henri Mirabel comme trésorier adjoint.
En 1926, Mirabel prit sa retraite au quartier de Mélas (Le Teil) où il cultiva une petite propriété.

Il avait adhéré au Parti communiste dès sa fondation. Président du club sportif ouvrier, il entra au conseil municipal à la faveur d’élections complémentaires, le 3 juin 1928. Il ne fut pas réélu le 5 mai 1929 mais retrouva son siège en mai 1935 et se vit alors proposer par les « néos » de la majorité un poste d’adjoint qu’il refusa publiquement. Avec la petite fraction communiste, et le soutien d’une bonne partie de la population ouvrière, il s’opposa à la municipalité jusqu’à sa déchéance, en 1939.
Le Parti communiste l’avait présenté en octobre 1931 dans le canton de Viviers contre le conseiller général sortant, Henri Pavin de Lafarge. Henri Mirabel obtint 693 voix.
Henri Mirabel était marié à une institutrice.