Né le 30 août 1831 à Rouen (Seine-Inférieure) ; y demeurant ; ajusteur mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien militaire, il habitait Paris depuis 1863.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 74e bataillon, puis à la 2e compagnie du génie auxiliaire du XXe arr. ; le 18 mars 1871, il prit les armes en faveur de la Commune ; engagé volontaire dans l’artillerie des Enfants-Perdus, il fut élu maréchal des logis le 20 avril, puis lieutenant le 2 mai ; il aurait été blessé le 5 ou le 14 mai et aurait alors cessé tout service. Il quitta Paris en juillet 1871 pour Rouen.
Arrêté le 6 octobre 1872, il fut condamné, le 28 octobre 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée en déportation simple le 28 février 1877, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780, n° 11312, S 72. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.