PECHEUR Dominique

Il était marié, père de quatre enfants. Il avait fait un congé au 17e et au 7e régiment léger ; à sa libération (1853), il n’avait pas reçu de certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 1re compagnie de marche du 219e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service, sans grade, sous la Commune de Paris ; le 1er avril 1871, il se trouvait au fort de Vanves ; vers le 5 ou 6 avril, il passa à la 7e compagnie sédentaire du 16e bataillon fédéré, surnommé bataillon des Francs-Maçons ; le 10 mai, il fut élu caporal. On l’arrêta le 28 mai au poste de l’ambulance de la rue Servan, XIe arr.
Il n’avait pas d’antécédents judiciaires, mais tous les témoignages le représentaient « comme un zélé partisan de l’insurrection ». Condamné, le 19 avril 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 20 novembre 1872, en cinq ans de détention ; il obtint une remise d’un an le 18 novembre 1875.