PECQUET Pierre, Séraphin

Il était célibataire. Il avait été plusieurs fois condamné : le 23 mai 1844, à Paris, à trois ans de maison de correction, en même temps qu’acquitté de la prévention de vol ; le 13 novembre 1847, à Beauvais, (Oise), à trois mois de prison et deux ans de surveillance pour vagabondage ; le 23 février 1850, à Toulon (Var), par le conseil de guerre, à trente jours de prison pour désobéissance ; le 29 mars 1852, à Lorient (Morbihan), par le conseil de guerre à trois ans de galère pour avoir levé la main sur un officier (peine commuée le 14 mai 1852 en trois ans de boulet) ; et le 14 juin 1855, à Cherbourg (Manche), par le conseil de guerre, à sept ans de travaux publics pour désertion.

Combattant de la Commune de Paris, il fit partie en dernier lieu de l’équipage de la canonnière la Rapière. Il fut condamné, le 4 mars 1872, à cinq ans de prison et cinq ans de surveillance.